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Projet carbone 2024

Le groupe Thanry, participe à la lutte contre le changement climatique et la déforestation. Il se positionne dans des projets de reboisement et de conservation des forêts via le marché du crédit carbone volontaire.

Le groupe Thanry et l’Etat de Côte d’Ivoire ont convenu de deux conventions de concession forestières, pour une période de 50 ans avec une possibilité de renouvellement, à savoir : 
– La forêt classée de Goin-Débé de 60 000 ha 
– La forêt de Tiapleu de 28 000 ha. 

 Ce projet est programmé sur une période de 27 ans, de 2024 à 2051. 

Ces dernières décennies, les forêts classées de Goin-Débé et Tiapleu ont perdu respectivement 99% et 85% de leurs couverts végétaux. Le projet de crédit carbone apportera une afforestation de 15 000 hectares dans ces zones, il aidera la restauration de leur faune et leur flore.

Le projet Carbone 2024 s’inscrit dans la nouvelle politique forestière de la Côte d’Ivoire pour la Préservation, la Réhabilitation et l’Extension des Forêts. Cette stratégie a pour principaux objectifs :

  • L’amélioration de la gouvernance forestière,
  • Le renforcement de la protection des massifs forestiers résiduels, leur extension et leur gestion durable,
  • La reconstitution des zones forestières dégradées et l’adaptation aux changements climatiques.

Déroulement du projet sur 27 ans :

Le marché volontaire du crédit carbone, une contribution au bien commun

Sur le plan social, le projet carbone 2024 est basé sur le principe de consentement libre des populations locales. Elles sont informées au préalable et certaines d’entre-elles sont formées aux bonnes pratiques agricoles. Elles permettront de créer de nombreux emplois. Plus précisément, ce projet représente un investissement de 50 millions d’euros sur 27 ans. Le savoir-faire transmis aux populations locales lors de ce projet générera de nombreux emplois futurs tel que surveillants de forêts, planteurs, désherbeurs… Il en résultera un développement des populations de ces régions sur le long terme. Grâce à l’expérience de Thanry dans le reboisement depuis sa création, la sensibilisation et la transmission d’information auprès des populations locales sont facilitées et optimisées. 

L’enjeu principal de ce projet est d’impliquer de la meilleure manière possible les populations et agriculteurs locaux. Précisément, nous mettrons en place des mécanismes incitatifs financiers et non-financiers pour encourager les communautés locales à protéger et entretenir les plantations éffectuées. Des compensations sont prévues pour les agriculteurs qui n’auraient plus la possibilité de cultiver les espaces consacrés à l’afforestation. Dans un même temps, des pépinières communautaires seront installées afin de préparer les plants d’arbres destinés à être mis en terre. Finalement, un double objectif sera fixé grâce à l’agroforesterie. Cette pratique agricole durable permettra de combiner la reforestation et la culture agricole sur les mêmes parcelles par l’introduction d’arbres fruitiers à fort rendement économique tel que le cacaoyer, l’avocatier, l’oranger, le citronnier, le colatier … 

Il en résultera une amélioration de la productivité des sols tout en protégeant l’environnement et en développant la biodiversité. Les plantations déjà présentes seront valorisées par ce système. Elles permettront une collaboration étroite et gagnante gagnante avec les populations locales.

Sur le plan environnemental, le projet Crédit Carbone prévoit d’afforester sur 15 000 ha, avec une densité optimale d’afforestation de 208 arbres par ha, qui correspond à plus de 3 millions d’arbres. Ces derniers proviendront majoritairement des espèces indigènes présentes sur les listes rouges mondiales des espèces menacées de l’UICN. Afin de minimiser l’influence sur la faune, nous n’utiliserons aucuninsecticides chimiques. Ce projet carbone séquestrera, au terme des 27 années, de 5 233 104 tonnes de CO2 à partir des valeurs de référence du GIEC.

La création de ces crédits carbone forestiers, en plus de son impact environnemental, apportera aux communautés locales les améliorations de leurs conditions de vie suivantes:
–  Meilleur accès à l’eau potable
–  Régulation du climat local
–  Augmentation de la production alimentaire
–  Amélioration des systèmes écosystémique de la forêt 
–  Régularisation de l’exode rurale        

Les normes validées

La norme VCS (Verified Carbon Standard), aussi appelée VERRA, est utilisée pour la certification des réductions d’émissions carbone. La norme est le standard international de compensation le plus répandu au monde. En effet cette norme repose principalement sur trois piliers

01

La transparence

Que ce soit pour l’origine du bois coupé, l’origine des produits dérivés, les impacts sociaux et environnementaux comme les GES émis et séquestrés, ainsi que leurs méthodes de calcul. Des documents clairs, nets et précis doivent être communiqués aux parties prenantes.

02

La crédibilité

La norme VCS exige et contrôle que les réglementations soient respectées et validées par des tiers indépendants responsablent des calculs des émissions et des rapports de vérification des projets. Ce pilier permet d’instaurer une confiance en la VCS.

03

L’impact environnemental

Les projets validés par la VCS doivent avoir un effet tangible et actif sur la réduction des GES ainsi que respecter les normes sociales et environnementales.

La vérification et la validation du projet se fera par un auditeur indépendant via deux approches différentes: la validation et la vérification.

  1. Le processus de validation selon la norme VCS 4.4 implique l’évaluation des hypothèses et des méthodes utilisées dans le développement du projet par un audit externe. Après l’audit, un rapport de validation est émis pour confirmer que la conception du projet est conforme aux directives de la norme, y compris  la méthode de quantification des émissions utilisées.

2. La vérification, effectuée par un auditeur extérieur, consiste à évaluer l’exactitude et la conformité des données historiques et des informations relatives à notre intervention. L’auditeur réalise un contrôle du rapport de suivi émis par notre société, une visite sur place et un audit. Un compte-rendu est ensuite fourni par les auditeurs avec des recommandations pour améliorer l’intervention et également indiquer la quantité de carbone qui peut être revendiquée. Les vérifications doivent être effectuées tous les 5 ans. L’équipe du projet de Thanry est tenue de produire des rapports trimestriels pendant la période de mise en place des plantations (les 5 premières années) et annuels pendant le reste du projet. Les rapports contiennent des informations sur :

  • Les essences plantées ;
  • Les hectares plantés ;
  • Le taux de réussite des reboisements ;
  • La taille de l’échantillon d’arbre suivis ;
  • Le nombre de tonnes de CO2 séquestré ;
  • Les personnes employées/formées (par sexe);
  • Les bénévoles engagés (par sexe);
  • Le nombre de plants fournis par les pépinières communautaires.

Le système MRV, un suivi fiable et précis des réductions de gaz à effet de serre

Le système MRV est une composante clé de l’Accord de Paris sur le climat de 2015, qui a été adopté par 196 pays dans le but de limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels. Il repose sur des normes et des lignes directrices internationales pour mesurer les émissions de GES. Il intègre également les processus garantissant la transparence, la fiabilité et la comparabilité des données sur les émissions. 

Afin d’identifier les réductions de gaz à effet de serre (GES) le projet crédit carbone de la société met en place un système de suivi fiable permettant de témoigner de l’évolution du projet basée sur le protocole MRV (Monitoring, Reporting, Verification). Il permettra de se doter d’un plan de suivi, d’un mécanisme de contrôle et d’une validation des données. L’utilisation de ce système nous amènera à suivre l’évolution des indicateurs carbone et non-carbone du projet en cours. 

Le groupe s’engage à fournir des données fiables dans le cadre du déploiement du système MRV grâce à notre plan de suivi. Lequel est élaboré conformément aux orientations du standard VCS. Le projet pourra également solliciter l’utilisation de l’outil LandScale développé par Rainforest Alliance.

Un projet encadré et sécurisé

Nous nous référons au système MRV pour la surveillance via deux canaux :

  • Des équipes de surveillances dotées de toutes la logistique nécessaire pour effectuer la surveillance du couvert forestier de manière optimale.
  • L’utilisation d’outils digitaux comme Forest Watcher, Lens et Landscale nous alertera sur les zones de déforestation et les feux de brousses permettant aux équipes de Thanry d’intervenir le plus tôt possible. 
Pousse-de-Fraké